Location de vacances : les points à vérifier…
Bien choisir sa location est l'une des étapes clé pour la réussite des vacances. Voici les points à vérifier avant de vous engager.
Hôtels, gîtes ruraux, auberges de jeunesse, camping... les types de logements ne manquent pas, et vous êtes nombreux à opter pour une location saisonnière.
Le bailleur comme le locataire ont des obligations strictes qu'il faut connaître.
- Grâce à une petite recherche sur internet où aux conseils d'un agent immobilier, commencez par vérifier que le prix de la location est justifié par rapport à sa situation, sa popularité, les lieux de loisir à proximité, etc. Dans un certain nombre de cas, le propriétaire peut limiter le nombre maximum de personnes hébergées. Vérifiez si ces conditions vous conviennent.
- Le contrat de location doit notamment vous fournir (arrêté n° 25305 du 16 mai 1967) des informations détaillées sur le bien : surface, nombre de pièces, accessoires du logement, présence éventuelle d'une piscine et conditions de jouissance de l'ensemble.
Vérifiez que le montant des charges est forfaitisé, ce qui vous évitera d'avoir à payer un supplément.
- Au volet financier, le propriétaire vous demandera généralement de 20 à 30% du prix de la location d'avance et le solde lors de l'entrée dans les lieux. Si vous passez par une agence, le montant de l'avance ne peut pas dépasser 25% de la location (à la réservation) et cette somme ne peut être perçue plus de 6 mois avant son commencement.
Il existe une différence entre les arrhes et l'acompte. Les arrhes n'engagent ni le locataire ni le loueur qui peut les conserver en cas d'annulation de la part du locataire. Pour sa part, l'acompte engage définitivement loueur et locataire. Le locataire qui annule, peut être obligé de payer la totalité du loyer.
- Enfin, d'un point de vue assurantiel, vérifiez si votre multirisque habitation comporte une « garantie villégiature ». Celle-ci vous garantit une couverture dans un autre logement et peut éventuellement vous éviter de souscrire une assurance temporaire.
Stéphane Roume