Le crowdfunding à la rescousse de l'immobilier…
Le crowdfunding immobilier permet de financer des programmes immobiliers avec l'argent de particuliers.
Financer des programmes immobiliers avec l'argent des particuliers est l'une des dernières tendances sur le marché. Le crowdfunding immobilier consiste à récolter des fonds auprès de différents particuliers puis à transmettre cet argent à un promoteur pour un programme immobilier, tel que la construction d'un immeuble ou d'un ensemble de maisons individuelles. L'argent des participants vient s'ajouter à l'apport de la banque, aux ventes sur plans et aux fonds propres du promoteur. Une fois le programme commercialisé, le particulier doit récupérer son capital augmenté des bénéfices. En permettant d'investir dans des projets jusqu'ici réservés aux investisseurs institutionnels, les différentes plateformes promettent des rendements pour les particuliers de 6 à 10% par an.
Le crowdfunding peut principalement se réaliser via une holding qui prend des parts dans une société civile de construction vente (SCCV), via une émission obligataire sur la holding qui détient tout ou partie d'une SCCV, via une émission obligataire pour une SAS ou via un montage en société civile immobilière.
Quels risques ?
Si les opérations de crowdfunding peuvent effectivement rapporter bien plus qu'un placement sur un livret A, il peut y avoir des risques. L'un des plus importants est celui d'un mauvais chiffrage du chantier, d'une explosion des coûts de construction. Il y a aussi le risque que le programme ne se vende pas intégralement. L'investisseur, s'il peut espérer un bon bénéfice, court quand même le risque de perdre tout ou partie de son capital.
Vérifiez avant tout investissement que vous vous adressez à une plate-forme sérieuse, disposant de l'agrément CIP (conseiller en investissement participatif) délivré par l'Autorité des Marchés Financiers. Mieux vaut vous adresser à des plateformes prônant la transparence et ayant de l'expérience à la fois dans l'immobilier et dans le crowdfunding.
Notez que les sites doivent émettre des avertissements explicites sur les risques liés à l’investissement, dont le risque de perte partielle ou totale du capital.
Stéphane Roume