Ne négligez pas l’entretien de votre VMC…
Au fil du temps, les poussières s’acculent dans la VMC, son efficacité décroît et la qualité de l’air que vous respirez se dégrade…
Des moisissures apparaissent dans votre logement, des bruits parasites d’origine inconnus se font parfois entendre, votre consommation de chauffage augmente ? Certains de ces troubles peuvent être liés au mauvais état de votre VMC (ventilation mécanique contrôlée).
Présent dans la plupart des logements, la VMC est un dispositif intégré au bâtiment. Elle fonctionne avec une centrale de ventilation qui force l'extraction de l'air pollué vers l’extérieur afin de le renouveler. Au fil du temps, les poussières s’y accumulent, elle s’encrasse, devient bruyante et son efficacité décroît. Un défaut d’entretien peut entraîner l’apparition de moisissures dues à l’humidité, car l’air vicié n’est plus correctement évacué. Dans le cas d'une VMC double flux, une contamination de l'air insufflée est même possible, le déséquilibre des débits pouvant aussi alourdir de la facture de chauffage.
Pour éviter ces désagréments, entretenir régulièrement l’installation et nettoyer ses composantes constitue la seule parade.
Quelques conseils d’entretien
Le moment idéal pour entretenir sa VMC en profondeur est le printemps, car c’est la période durant laquelle elle fonctionne le moins. Cette opération peut aussi être menée en été. L’hiver est à éviter, car c’est le moment durant lequel la VMC tourne à 100% en raison du manque d’aération et du chauffage.
Par mesure de sécurité, il faut d’abord couper le courant avant de nettoyer votre VMC. Son entretien passe par le lessivage des bouches d’extraction, ces boîtiers implantés dans les murs, au travers desquels l'air est aspiré vers l'extérieur. Ils doivent être démontés, puis lavés avec de l'eau chaude agrémentée de liquide vaisselle. Il faut les rincer avant de les remettre en place.
Les entrées d'air doivent être dépoussiérées et régulièrement lavées en prenant soin de ne pas mouiller les parties fixes des entrées d'air hygroréglables (ventilation régulée en fonction du taux d’humidité ambiant). Si les entrées sont hydroréglables, il est préférable d’utiliser un chiffon humide pour les nettoyer délicatement.
Les filtres de l’échangeur d’une VMC doivent également être nettoyés et changés périodiquement, comme c’est le cas avec ceux d’une hotte de cuisine. Le nettoyage se poursuit en dépoussiérant l’intérieur des tuyaux.
Enfin, certaines bouches d'évacuation (cuisine, WC, etc.) fonctionnent avec des piles devant être renouvelées en moyenne tous les 24 mois.
Avant de remettre la VMC en marche, il est conseillé de vérifier le bon alignement du caisson contenant la roue du ventilateur ainsi que la tension de la courroie. En cas de doute, le recours à un professionnel est indispensable.
Certaines entreprises proposent des contrats d’entretien annuel pour VMC allant de 150 à 250 euros/an. Ce forfait comprend l’intervention et le déplacement de l’artisan, le nettoyage du groupe de ventilation, le nettoyage des bouches d’aération et le changement des filtres.
Ici comme ailleurs, il est toujours utile de faire jouer la concurrence.