Bien choisir un locataire, un vrai métier !
Si aucune recette ne permet de se garder contre les mauvais payeurs, certaines précautions permettent toutefois de réduire les risques.
Bien qu'ils ne représentent qu'environ 2% de la totalité des loyers perçus, les impayés ou tout simplement des relations conflictuelles avec son locataire constituent une galère pour les propriétaires.
Comment éviter ces problèmes ? En trouvant un locataire « idéal » dont le portrait robot peut être résumé à grands traits.
Le profil le plus « sécurisant » est celui d'un salarié, jeune, et en CDI depuis plus de 3 mois. Les fonctionnaires qui bénéficient à la fois d'un emploi et d'une garantie individuelle de pouvoir d'achat, offrent, sur le papier en tout cas, un maximum de garanties.
Le candidat idéal doit fournir des justificatifs. Dont, des bulletins de salaire, un avis d'imposition, des documents d'identité, un relevé d'identité bancaire, et un contrat de travail de travail en bonne et due forme. Exigez de voir les originaux, car avec un bon scanner les faux sont faciles à fabriquer, par exemple pour les bulletins de salaire.
Côté revenus, même si cette proportion n‘est pas gravée dans le marbre, il est préférable que le locataire dispose d'un salaire représentant 3 ou 4 fois le montant du loyer. S'il s'agit d'un étudiant, le fait que celui-ci dispose d'une caution parentale et d'aide au logement constitue évidemment une sécurité complémentaire.
Evitez les profils à risque. Vous aurez, par exemple, plus de difficultés à donner congé à un locataire de plus de 70 ans ne payant pas son loyer qu'à quelqu'un dans la force de l'âge car le premier est protégé par la loi (article 15 III, loi du 6 juillet 1989.
Une fois le bon locataire en place, tachez de l'y maintenir aussi longtemps que possible. Pour le garder, la meilleure solution est encore de faire appel à un administrateur de biens, rôdé à la gestion locative. Son expérience permettra d'entretenir des relations cordiales avec votre locataire sur le long terme.